Chariot élévateur et taxes : achat, location ou leasing ?

Votre entreprise se développe et vous avez besoin d’un chariot élévateur dans votre entrepôt. Allez-vous l’acheter, le louer ou le prendre en leasing ? Et qu’est-ce que toutes ces options impliquent pour vos impôts ?

La question de savoir s’il est préférable d’acheter, de louer ou de prendre en leasing dépend d’un certain nombre de facteurs. Tout d’abord, il y a l’aspect financier : l’achat d’un chariot élévateur nécessite un investissement substantiel. Si vous souhaitez préserver votre capital, une formule de location ou de leasing avec des paiements périodiques est une alternative intéressante. Mais les implications fiscales de chaque option peuvent également déterminer votre choix.

Achat d’un chariot élévateur

Lorsque vous achetez un chariot élévateur, vous en devenez propriétaire. Vous pouvez financer l’achat vous-même ou demander un prêt à votre banquier.

Que signifie l’achat sur le plan fiscal ? La machine est inscrite à votre bilan dans les immobilisations et vous l’amortissez. Pour les chariots élévateurs, la période d’amortissement est généralement d’au moins 5 ans. Vous pouvez également opter pour l’achat d’un chariot élévateur remis à neuf. Une telle machine d’occasion est moins chère, et vous pouvez parfois l’amortir sur une période d’un an.

Différents modes de location d’un chariot élévateur

Lorsque vous décidez de louer un chariot élévateur, vous payez un certain montant chaque mois pendant la durée du contrat de location. Mais une formule de leasing n’est pas l’autre. Selon le type de leasing, vous pouvez ou non devenir propriétaire de la machine et avoir la possibilité de l’acheter à la fin du contrat. Les formules diffèrent également en termes de fiscalité.

1. Location (à long terme) ou leasing opérationnel

Avec cette formule, vous louez le chariot élévateur auprès d’un fournisseur tel que B-CLOSE. Le prix de location comprend tous les services tels que l’entretien et l’assurance. Vous avez donc une idée claire de la situation financière à l’avance, et vous n’êtes pas confronté à des coûts inattendus. La machine reste la propriété de l’entreprise de location et il n’y a pas d’option d’achat. Il n’apparaît donc pas dans votre bilan et n’est pas amorti, mais vous pouvez inscrire le prix de la location dans vos dépenses.

La location est également l’option la plus flexible : vous choisissez de louer l’appareil pour un jour, une semaine ou même plusieurs mois. De plus, comme tous les frais d’entretien et d’assurance sont inclus, la location est souvent l’option la moins chère.

2. Leasing Financier

Dans le cas du leasing financier, une société de leasing finance le chariot élévateur et vous lui versez un montant mensuel. Les éléments tels que l’assurance et l’entretien ne sont pas inclus. Votre entreprise devient le propriétaire (économique) de la machine : elle entre dans votre bilan sous la rubrique “immobilisations avec financement” et est amortie. À la fin du contrat de location, vous avez la possibilité de racheter la valeur résiduelle, entre 1 et 15 %.

3. Location financière

De même que pour le leasing financier, une société de leasing finance votre chariot élévateur et vous lui versez des remboursements. Les coûts tels que l’entretien et l’assurance ne sont pas non plus inclus. Avec cette formule, la société de leasing reste propriétaire du matériel pendant toute la durée du contrat. Elle n’apparaît donc pas dans votre bilan. Toutefois, vous pouvez comptabiliser le prix de la location comme une charge. En fin de contrat, vous avez la possibilité de racheter la valeur résiduelle. En location financière, cette valeur résiduelle est de minimum 16%.