la Journée du Cariste
De pénurie à opportunité : les avancées technologique redonnent de l’attrait au métier de cariste
De pénurie à opportunité : les avancées technologique redonnent de l’attrait au métier de cariste
MALINES, le 7 mai 2024 – Chaque produit s’est retrouvé un jour sur les fourches d’un chariot élévateur. C’est pourquoi les caristes sont essentiels à notre économie. Cette profession figure cependant une fois de plus sur la liste des métiers en pénurie. En effet, la charge de travail élevée et les conditions de travail parfois dangereuses dissuadent les demandeurs d’emploi. Ce n’est néanmoins pas une fatalité, car de nombreuses innovations technologiques rendent l’exercice du métier plus agréable et plus sûr que jamais. C’est avec ce message que B-CLOSE, spécialiste des chariots élévateurs, met en lumière cette profession de manière positive à l’occasion de la Journée annuelle du Cariste, qui aura lieu le 8 mai. En sensibilisant aux nouvelles technologies qui rendent ce travail attrayant, l’entreprise espère que le métier de conducteur de chariots élévateurs ne restera plus en pénurie.
Eric Maertens, CEO de B-CLOSE, l’affirme clairement : « Le nombre d’accidents du travail dans les entrepôts est en hausse, et il est difficile de pourvoir les postes vacants de conducteur de chariots élévateurs. Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée du Cariste, nous voulons montrer que la situation peut changer. Il existe à l’heure actuelle de nombreuses technologies qui rendent le travail avec un chariot élévateur plus agréable et plus sûr. Elles allègent la charge de travail et réduisent le risque d’accidents et de blessures. Il s’agit dès lors d’une occasion unique de redonner de l’attrait à ce métier et de mettre de nouveaux caristes au travail. »
Comme dans de nombreux secteurs, l’automatisation peut transformer radicalement le travail dans le milieu de la logistique. Ce potentiel n’est toutefois pas encore exploité pleinement. Les investissements dans l’automatisation des entrepôts se sont accrus en 2019 et en 2020, mais la croissance a ralenti en 2023. Les chiffres de croissance restent également modestes en 2024. C’est ce que révèle le Warehouse Automation Report d’Interact Analysis.
Eric Maertens : « L’automatisation permet cependant d’améliorer les conditions de travail. Les robots d’entrepôt et les convoyeurs se substituent aux humains pour exécuter des tâches lourdes, dangereuses, répétitives et chronophages. Prenons l’exemple des longs trajets dans l’entrepôt ou des déplacements dans des couloirs difficiles d’accès. L’avenir est à la semi-automatisation : une combinaison qui associe l’efficacité et de la précision des machines avec les connaissances et la flexibilité des êtres humains. Le cariste a ainsi toute latitude d’effectuer un travail plus pertinent et plus agréable. »
En termes de sécurité aussi, la technologie a beaucoup à offrir aux conducteurs de chariots élévateurs. Les collisions, les basculements et les chutes de charges sont les accidents du travail les plus fréquents avec un chariot élévateur. Ils sont généralement dus à une conduite dangereuse ou un aménagement inapproprié de l’entrepôt : conflits entre véhicules et piétons, couloirs étroits, virages serrés et obstacles sur le parcours.
« Le risque de tels accidents peut être réduit considérablement grâce à une organisation judicieuse de l’entrepôt et l’élimination de ces facteurs de risque. L’équipement des chariots élévateurs est également important. Il existe des capteurs qui détectent les obstacles et les personnes, des limiteurs de vitesse ainsi que des systèmes d’avertissement visuels pour les piétons. L’investissement n’est rien comparé aux coûts engendrés par un accident du travail ou des dommages aux biens ou à l’infrastructure », ajoute le CEO.
Les avancées technologiques permettent également de former plus efficacement les conducteurs de chariots élévateurs afin qu’ils exercent leur travail avec plus de confiance.
« Des simulateurs de RV leur permettent d’apprendre le métier dans une version virtuelle de l’entrepôt. Cette façon de procéder est plus sûre étant donné qu’elle écarte tout risque d’accident, mais aussi plus efficace, car ils se familiarisent directement avec les conditions sur leur lieu de travail. Par ailleurs, il existe des outils qui donnent aux caristes un feed-back en temps réel sur leur conduite. Ils se perfectionnent ainsi tous les jours », explique Eric Maertens.
Eric Maertens en est convaincu : un rattrapage technologique est nécessaire dans la logistique. « En 2021, seulement 18 % des entrepôts étaient dotés d’une forme d’automatisation. Cette proportion devrait atteindre 26 % d’ici à 2027. C’est beaucoup trop peu. Si nous voulons renforcer la sécurité et l’attrait de la profession de cariste, les entreprises logistiques doivent opérer la transition et faire de l’innovation une priorité. Ce n’est que de cette façon qu’elles resteront compétitives. »
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