Technicien de maintenance, un métier d‘avenir

Le secteur de la logistique va connaître un grand changement dans les années à venir. L’e-commerce fait en sorte que les entreprises sont obligées de tourner 24h/24 et 7j/7 pour pouvoir livrer en permanence des colis aux consommateurs. Cela provoque des flux énormes et un travail humain assez pénible. En effet, le secteur est à la veille d’une automatisation à grande échelle. Ce phénomène a déjà commencé avec la robotisation dans les entrepôts et il existe déjà des précurseurs tels qu’Amazon, Alibaba ou d’autres grandes industries, basées principalement aux États-Unis ou en Chine. L’automatisation sera également couronnée de succès en Belgique, à condition que les flux de produits soient suffisamment importants et qu’il y ait une stabilité du niveau des commandes. Dans le contexte de cette automatisation émergente, nous voyons deux tendances majeures dans le secteur de la logistique.

Automatisation de tâches simples et lourdes

La première tendance qui s’étend de plus en plus au marché belge et européen est que les opérations simples sont aujourd‘hui automatisées et le travail lourd commence à être également pris en charge. Les machines sont désormais capables de travailler en autonomie.

Qu’est-ce que l’autonomie ? Une machine autonome, dans le secteur de la logistique comme dans un autre, se définit comme une machine ayant la capacité de prendre des décisions en tenant compte de son environnement et de son milieu. Il existe différents niveaux d’autonomie, en fonction du type de machine. Par exemple les machines dédiées à la logistique n’ont pas les mêmes niveaux d’autonomie qu’un véhicule.  Actuellement, les machines les plus autonomes sont celles qui effectuent des tâches simples et répétées dans un environnement bien défini au préalable et qui ne subira pas de grands changements. Les machines qui réfléchissent par elles-mêmes dans le milieu de la logistique sont encore rares. Il est important d’assurer de façon permanente l’optimalisation des machines autonomes afin qu’il n’y ait pas de panne ou de dysfonctionnement qui pourrait entraver la chaîne de travail.

Il existe plusieurs avantages à l‘autonomisation : L’accélération des flux logistiques, moins d’erreurs commises par rapport aux humains, l’absence de problèmes de recrutement, la diminution du coût de la main d’œuvre et la réduction de la pénibilité du travail ainsi que de la charge de travail.

La conséquence première de cette autonomisation des opérations simples est que le secteur a la volonté de recruter des détenteurs de diplômes provenant de l’enseignement supérieur pour gérer à la fois les données et l’impact environnemental. En ce qui concerne, la main d’œuvre humaine, elle devra davantage être axée sur la maintenance et l’entretien technique. Le travail de maintenance est une tâche complexe et il n’existe pas encore réellement de ‘machines qui réparent les machines’. Il s’agit donc d’un métier qui gagnera en importance à l’avenir.

Importance croissante du service après-vente

La deuxième tendance est que de plus en plus d’acteurs du marché des chariots-élévateurs ne vendent pas seulement des machines mais proposent également un système de services après-vente.  On appelle cela le ‘Logistics as a Service’ ou le LaaS. En effet, les fournisseurs travaillent afin de maximiser le budget de transport et de logistique d’une entreprise par le biais de professionnels, de nouveaux processus et de technologies (autonomes). Cette évolution implique également que le client et le distributeur veulent tous les deux que leurs machines tiennent le plus longtemps possible.

Il s’agit d’une demande croissante de la part des entreprises utilisant un grand nombre de machines et travaillant avec un grand flux de produits et de stock, comme des grands entrepôts, des scieries, des entreprises de livraison, des grossistes, … dont les flux sont en mouvement constant.

Sur le marché de la logistique particulièrement, et depuis plusieurs années, on peut constater que les contrats de maintenance périodiques sont préférés par le client car il y a une volonté de la part des entreprises de se diriger vers une autonomisation de certaines tâches. Dans le cas de l’autonomisation des machines, il est d’autant plus important de réaliser régulièrement une maintenance car en cas de panne inopinée, la chaine de travail est rompue et le reste de l’activité, réalisée par les humains, est bloqué. Ce qui provoque une grande perte de temps et d’argent pour le client.

Le marché belge doit s’adapter à cette tendance et axer le service après-vente au centre de ses activités afin de rester compétitifs sur le marché belge mais aussi européen. Les compétences et les profils changent et cela nécessite une réorientation ou une formation de la main d’œuvre actuelle. Parmi les métiers humains dans la logistique, les métiers liés au service technique et à la maintenance sont des métiers qui ont de l’avenir.

De la théorie à la pratique

B-CLOSE est le distributeur national de la marque Hyster ainsi que des machines Bulmor, Utilev, Carer et Charlatte sur le marché belge. Cette entreprise peut être considérée comme un précurseur en Belgique, car elle a été l’une des premières à placer le service après-vente au centre de l’organisation. B-CLOSE combine la maintenance sur toutes les marques avec un réseau national de plus de 125 techniciens. Par conséquent, elle peut toujours offrir les avantages d’un service local au niveau national et occupe ainsi une position unique sur le marché.
La fonction de maintenance et de service technique deviendra une fonction essentielle pour assurer la continuité de cette autonomisation. B-CLOSE a sensiblement élargi ses types de maintenance via à la fois le leasing et d’autres types de maintenance. Même si l’avenir est axé sur l’autonomisation des machines, la valeur ajoutée, l’expérience et l’expertise des techniciens de B-CLOSE resteront indispensables à la chaine de travail.

Bio Sabine Limbourg

  • Professor transport, logistics and supply chain management aan Université de Liège
  • Onderzoeker bij QuantOM (Center for Quantitative Methods and Operations Management)
  • Haar onderzoek omtrent het Europese vervoersbeleid voor duurzame ontwikkeling heeft geleid tot de verbetering van beslissingsondersteunende systemen voor de planning van vrachtvervoer.
  • Ze publiceerde al onderzoekartikels in tijdschriften zoals Transportation Research, Journal of the Operational Research Society en International Journal of Production Economics.
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