À partir de quand un chariot élévateur est-il trop vieux ?

Téléchargez ici la version pdf de ce blog

 

À partir de quand un chariot élévateur est-il usé ou trop vieux ? La réponse est une question de point de vue, sans doute. Tout comme un tracteur, un chariot élévateur accumule les « heures de travail » plutôt que les kilomètres. A-t-il servi suffisamment longtemps pour s’en défaire et le remplacer ? Avez-vous l’impression qu’il vous coûtera bientôt une petite fortune même s’il est toujours fonctionnel ? Ou pensez-vous qu’un nouvel appareil vous offrira la flexibilité ou le gain de puissance dont vous avez besoin pour mener à bien de nouvelles activités ?
Mais quel âge a exactement votre chariot élévateur ? Même à 40 ans, certains s’acquittent encore honorablement de leurs tâches, mais leur entretien ressemble de plus en plus à du bricolage. Il se peut aussi que le représentant d’un constructeur ait vu votre ancien modèle stationné à l’extérieur et décide de tenter sa chance. Pourtant, votre chariot élévateur n’a rien perdu de sa souplesse d’autrefois, à vide comme en charge, à vitesse réduite ou à plein régime. Il n’y a pas de jeu dans la direction ni de bruits suspects… Car souvent, c’est l’apparition d’un « problème » qui vous ouvre les yeux.

 

Quels sont les symptômes ?

Un circuit hydraulique qui commence à fuir ou une batterie faiblarde, par exemple. Une charge de batterie qui ne tient plus pendant un cycle de travail entier. La machine roule, mais les fourches peinent à soulever. Ou vous avez l’impression que l’engin passe plus de temps à la station de charge qu’en service. Une batterie de traction moyenne, utilisée comme il se doit, est à bout de souffle après 1 500 cycles de charge-décharge. Peut-être serez-vous tenté de remplacer cette batterie onéreuse – un ouveau moteur diesel coûte pratiquement autant qu’une nouvelle batterie –, mais pas sans avoir d’abord passé l’engin complet à la loupe ? Et quid des accessoires de levage ? Commencez par en contrôler l’épaisseur, et vérifiez s’il y a des ébarbures ou des fissures. Une fourche est usée dès que son épaisseur est réduite à moins de 90 %. Contrôlez aussi les pneus. Et faites vos comptes. La situation ne devient vraiment problématique que lorsque vous ne trouvez plus de pièces de rechange.

 

Le temps est-il venu de s’en défaire ?

Peut-être votre machine est-elle à l’arrêt depuis longtemps – on ne sait jamais, elle pourrait encore servir, n’est-ce pas ? Pourtant, il se peut que vos activités aient évolué et qu’elle n’ait plus sa place dans le parc de votre entreprise. Peut-être voulez-vous aussi rationaliser votre équipement et convertir toute votre flotte à l’électricité ? Dans ce cas, il peut être judicieux de vous débarrasser de votre chariot élévateur, même s’il fonctionne encore.

 

Coûts et bénéfices

Nombreux sont les constructeurs/concessionnaires à proposer à leurs clients des services d’analyse qui calculent les gains en termes de processus, d’efficacité ou de rendement, pour ensuite leur fournir des conseils professionnels dans le but d’optimiser leur logistique. Toutes les données sont chiffrées et permettent de comparer les coûts et les bénéfices. Vous calculez ce que vous coûte votre vieux chariot élévateur par heure ou par mouvement et vous comparez le résultat avec ce que vous permettrait d’obtenir un nouveau modèle. Vous confiez une nouvelle machine de démonstration à votre opérateur et vous vérifiez la véracité des chiffres. Les logiciels d’analyse et de simulation permettent d’analyser le processus logistique et d’identifier le moyen de transport optimal. Il peut aussi arriver que l’on vous oriente vers une composition différente et plus efficace de votre flotte et que l’on vous conseille d’autres types de machines, en plus ou moins grand nombre. Les logiciels de gestion tiennent désormais compte en temps réel de tous les postes de frais de chaque machine individuelle (dégâts, entretiens, heures de service, pannes et contrôles), de sorte que vous identifiez très vite quelle machine passe dans le rouge, est sur- ou sous-utilisée et pourquoi. Les différentes machines peuvent être comparées entre elles, mais aussi avec d’autres modèles plus récents ou de marques concurrentes. Vous pouvez ainsi voir quelles économies sont possibles en optant pour un appareil différent ou plus neuf.

 

Acheter ou louer ?

Ces engins sont proposés à la vente ou en location. Si vous optez pour un leasing avec entretien, vous saurez précisément ce que l’élévateur vous coûtera et aurez la certitude qu’il sera opérationnel à tout moment. En cas de panne, il sera réparé dans les délais prévus ou échangé contre une machine de remplacement. Ce genre de contrat peut même être conclu pour une longue période, ce qui réduit le coût mensuel.
Calculer le prix de revient
Tout comme les chats, les chariots élévateurs ont plusieurs vies. Une information importante à savoir si vous comptez vous débarrasser d’un vieux modèle – qui vaudra sans doute encore plus que son poids au prix de la ferraille. Envisagez donc le marché de l’occasion. Certains chariots de seconde main sont entièrement reconditionnés et s’acquittent des tâches les plus lourdes aussi bien qu’un neuf. Sachez cependant que les appareils d’occasion ne conviennent souvent que pour des applications plus légères et ne peuvent ainsi servir que quelques heures par jour. Quoi qu’il en soit, calculez-en le prix. Actuellement, un budget plus modeste vous permet aussi de vous offrir un engin neuf parmi les marques B, à un prix plus abordable. Mais celui qui est amené à passer régulièrement d’un type de tâche à un autre a tout intérêt à pouvoir compter sur son matériel. Si vous optez pour le long terme, mieux vaut donc privilégier le neuf.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter.

tel
Mon panier
Votre panier est vide.

Il semble que vous n'ayez pas encore fait de choix.