La formation en pratique : comment devenir cariste ?

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Théorie et pratique
Un cariste doit pouvoir prouver qu’il/elle a suivi une formation, est capable de conduire l’engin et effectuer son travail en toute sécurité. Pour cela, l’opérateur doit passer un examen théo­rique ainsi qu’un test pratique d’aptitude à la conduite. Celui qui réussit, reçoit une attestation ou un certificat. Toutefois, un certificat reconnu légalement n’existe pas. Le contenu et la durée de la formation ne sont pas non plus fixés par la loi. C’est à l’employeur, qui est responsable à ce niveau, de déterminer quelle formation est ‘adéquate’.

80 % des accidents sont dus au comportement de conduite
En 2014, huit accidents mortels se sont produits avec des chari­ots élévateurs. Les accidents connus ayant entraîné de lourds dégâts matériels ou physiques constituent la partie visible de l’iceberg. Il apparaît que 80 % des accidents impliquant des moy­ens de transport internes sont dus au comportement de conduite des chauffeurs.

Les ‘attitudes de sécurité’, acquises pendant la formation, faiblis­sent avec le temps. La solide formation, exigée par la loi pour les caristes, requiert donc des cours de remise à niveau réguliers en plus d’une approche théorique et d’un test pratique.

Quelle(s) formation(s) mon opérateur doit-il suivre ?
Le marché propose des formations spécifiques pour débutants
– plusieurs jours – et pour les personnes plus expérimentées – un jour en général – sur différents types de machines. Chaque cariste doit avoir suivi une formation théorique et pratique portant sur :
– le matériel, les moteurs et autres éléments ;
– l’activité de la société, les conditions de travail, l’implantation des teliers et des routes ;
– les risques propres aux chariots élévateurs, les mouvements et les charges à transporter ;
– les prescriptions générales de sécurité pour ces engins.

Formation choisie ! Et maintenant ?
La plupart des accidents impliquant un chariot élévateur à fourches ont lieu à l’arrière, en reculant ou en tournant. Le point de rotation des chariots élévateurs se situe en effet sur les roues avant, ce qui est dif­férent d’une voiture. Il faut donc faire des exercices à ce niveau. Certaines formations débutent sur un simulateur avant de passer, plus tard, sur une vraie machine. Au programme : manoeuvres, positionne­ment des fourches, prises de charges, exercices de gerbage simples et complexes avec des palettes et des box empilables.

On attend du cariste une attitude de sécurité adaptée à l’environnement spécifique de la société. De nombreuses formations ‘sur mesure’ ont dès lors lieu sur place sur les engins concernés. Le chauffeur doit respecter les règles de circulation de la société. L’employeur doit veiller à ce qu’elles soient con­nues et vérifier si les instructions sont comprises et appliquées.

Des données pour corriger le chauffeur
La formation ne vise pas seulement à passer un examen, mais dével­oppe surtout une attitude de sécurité. Après la formation, on utilise de plus en plus souvent des modules et la télématique pour enregistrer et cerner le comportement de conduite réel sur une longue péri­ode, un mois par exemple. Sur base de ces données, le formateur peut corriger le cariste pour lui permettre de rouler de façon plus écologique, consommer moins, accélérer et freiner en douceur, éviter les trous et les seuils… Que d’avantages.

Coaching numérique pour réduction de coûts
Sur base du suivi d’un client pendant 3 ans, il apparait qu’il a obtenu, au cours de cette période, une baisse de coûts de 85 %. Sur 10 engins, ils sont passés de 100.000 €/an à 12.000 €. » Une offre de ce type est possible sur base d’une sorte d’abonnement. Les mesures sont permanentes et les évolutions suivies de près.

« La plupart des formations de remise à niveau abordent le savoir et les compétences sur une seule journée. Il est clair que les chauffeurs ‘savent’ bien ce qu’il faut faire, mais au quotidien, ils se débrouillent.

Prix
Les formations diffèrent – beaucoup sont sur mesure -, les prix aussi. Un grand nombre de centres de for­mation sont agréés par des fonds sectoriels au travers desquels l’entreprise peut récupérer une partie des coûts de formation.

N’hésitez pas à contacter B-CLOSE si vous souhaitez en savoir plus sur les formations de caristes.

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